Proposition Service Civil
Loin de prétendre instaurer un nouveau service militaire, abrogé in 1999, ou de souscrire à une démarche démagogique ou patriotique, une suggestion sur un service civil, puisque celui-ci est débattu en ce moment, serait appropriée.
Cette démarche prétend simplement mettre certaines bases pour une discussion qui pourrait intéresser la France et ses ressortissants.
Etant donné les disparités énormes entre les citoyens, une adhésion à un service civique égalitaire semblerait génératrice de fraternité et de cohésion avant de commencer une vie à l’intérieur de la communauté française, non pas basée sur un nationalisme exacerbé, mais sur une équité sociale.
Ce service ne doit en aucun cas être perçu comme une punition, non plus comme une restriction. Il doit être accepté comme une contribution judicieuse, et surtout utile à la société de par des actions clairement bénéfiques. Elle doit être aussi un moment d’acquisition de certaines compétences nécessaires dans la vie de groupe et/ou d’égalisation sociale.
Objectifs
Avant d’établir une suggestion, il est primordial de trouver un accord sur les vrais objectifs d’un service civique, son bénéfice pour la société, et pour les participants.
Il convient principalement d’adhérer aux objectifs et éventuellement de les modifier.
Durée
Les participants doivent avoir une certaine flexibilité pour ce service. Celui-ci ne doit pas nuire au développement de l’individu.
Si les objectifs ci-dessus sont acceptés, ils nécessitent un certain temps pour les acquérir. La durée de 12 mois peut sembler longue et contraignante. A l’inverse, 2 ou 3 mois semblent trop peu pour couvrir ces objectifs, et surtout pour établir la cohésion et des notions de responsabilité dont la nation aurait besoin. Certaines tâches nécessiteraient une formation plus longue pour être efficientes.
Une durée de 9 mois semblerait appropriée, et permettrait l’acquisition des compétences réelles et indispensables.
Acteurs et responsabilité
Compte tenu des objectifs ci-dessus, il semblerait opportun que ce service civique soit géré dans un premier temps par les régions. Il incomberait à chaque région de coordonner les activités selon ses besoins et ses ressources. Ceci permettrait une gestion efficace, adaptée, et aussi pourrait réduire certaines contraintes logistiques et sociales pour les participants, tout en réduisant les frais.
Les bases et les règles doivent rester nationales. De ce fait, les instances nationales de la santé, de la culture, de la défense, doivent contribuer au soutien et au concept du Service Civique en instaurant des demandes minimums aux participants.
Il est bien sûr possible d’étendre ce Service Civique à l’ensemble du pays dans une des étapes du service.
Etapes
L’ancien service militaire fort contraignant obligeait souvent les jeunes à interrompre des études, des formations et un travail pendant 12 à 18 mois. Par contre un service trop court n’aurait pas beaucoup de sens pour atteindre les objectifs ci-dessus.
La suggestion faite ici serait de comptabiliser 9 mois, en trois étapes de 3 mois. 3 mois ininterrompus seraient nécessaires pour acquérir un ou 2 objectifs énoncés. La possibilité serait donnée aux participants d’opter pour 3 phases consécutives totalisant 9 mois donc, ou de partager ces 3 étapes en 3 portions égales interrompues par un maximum d’un an. La première solution permettrait, après l’année scolaire, de compléter les 9 mois de Service Civique, laissant 3 mois pour la poursuite des études ou l’entrée dans la vie active. La deuxième solution permettrait a ceux qui désireraient ne pas perdre de temps de faire des étapes l’été par exemple pour éviter une coupure dans la poursuite de leurs études.
Les 3 étapes doivent être différentes en activité et pourquoi pas en géographie suivant les besoins.
Etape 1 (3 mois) :
Etape 2 (3 mois):
Les modalités seront dépendantes de l’évaluation faites dans l’étape 1. Les meilleurs notés auront les premiers choix
Etape 3 (3 mois):
Cette étape doit être la plus déterminante aux participants. Elle doit devenir une étape désirée avec plus de variation suivant les choix. Les modalités seront dépendantes de l’évaluation faites dans l’étape 1 et 2. Les meilleurs notés auraient les premiers choix.
Ces trois étapes devraient être suivies par tous. Les évaluations obtenues pourraient faire l’objet de bonus ou de soutient pour le participant pour l’attribution des bourses ou autres aides. Le bilan final ne pourrait refléter que les acquis et évaluations positives.
Ce système pourrait en inciter beaucoup à exceller dans ce Service Civique au vu de bénéfices potentiels. Il apporterait une meilleure cohésion sociale (Appartenance à un groupe), une base saine de citoyen sensible au patrimoine, à la culture, au développement de compétences altruistes, et d’intégration et d’appartenance a une communauté.
Cette démarche prétend simplement mettre certaines bases pour une discussion qui pourrait intéresser la France et ses ressortissants.
Etant donné les disparités énormes entre les citoyens, une adhésion à un service civique égalitaire semblerait génératrice de fraternité et de cohésion avant de commencer une vie à l’intérieur de la communauté française, non pas basée sur un nationalisme exacerbé, mais sur une équité sociale.
Ce service ne doit en aucun cas être perçu comme une punition, non plus comme une restriction. Il doit être accepté comme une contribution judicieuse, et surtout utile à la société de par des actions clairement bénéfiques. Elle doit être aussi un moment d’acquisition de certaines compétences nécessaires dans la vie de groupe et/ou d’égalisation sociale.
Objectifs
Avant d’établir une suggestion, il est primordial de trouver un accord sur les vrais objectifs d’un service civique, son bénéfice pour la société, et pour les participants.
Il convient principalement d’adhérer aux objectifs et éventuellement de les modifier.
- Universalité : Ce service serait certainement vu comme une contrainte pour certains participants. Par contre s’il est strictement universel, la perception deviendra plus acceptable. Aucune dérogation et aucun favoritisme ne devraient être possible comme il a pu être auparavant.
- Un service « militaire » n’est plus d’actualité. Ce service a été abrogé en 1999, pour plusieurs raisons. Une des raisons principales était que cette /ces formation(s) n’étaient plus adaptée aux demandes d’Operations militaires de défense de la patrie. Les technologies avancées, et les outils et armes nécessaires à tous les niveaux demandent une motivation et une formation de longue durée, même pour de simples soldats. L’Europe a rassuré les populations sur un conflit de l’ordre national ou un conflit sur les frontières propres de la France. …….
- Un besoin de cohésion : La nation, dans l’Europe, reste la base de notre société. Une certaine appartenance est souhaitable, non pas en préconisant un patriotisme exacerbé, mais pour justifier une appartenance à un groupe au travers d’objectifs et de vie commune pour les nouveaux adultes.
- Un besoin de contrôle sur la santé et les capacités des citoyens : L’un des buts du service militaire d’antan, était aussi de permettre aux populations les plus défavorisées de « subir » un contrôle officiel des besoins de santé et des connaissances minimales pour permettre une adaptation à la société et d’identifier les exclusions pour éventuellement y remédier.
- Un besoin d’homogénéité sur l’avenir : Certaines compétences de base sont nécessaires à la vie en société. Certains les ont évitées, d’autres n’ont pu y accéder. Une mise à niveau minimum s’impose.
- Besoin de respect du patrimoine : La France a une culture, une nature et un patrimoine exceptionnels. Les citoyens se doivent de les protéger, pour le reste de l’humanité, mais aussi parce qu’ils constituent les liens sur notre société aussi bien que des atouts touristiques et économiques. Il appartient à ce service civique de faire comprendre ce besoin mais aussi de contribuer à leur conservation, leur respect et leur mise en valeur.
- Connaissance minimum sur la société, les droits et les devoirs : Le Service doit aussi s’assurer que les connaissances des administrations politiques et sociales sont connues et respectées.
- Devoir envers la société : Le respect du travail est primordial pour une nation saine. Il serait important que ce service civique soit une véritable contribution à la société, et pas simplement une occupation inutile et fictive. Il serait judicieux de proposer des activités qui aident la société.
- Réflexion sur la future contribution à la société : Cette période doit pouvoir être utile à tous pour choisir la meilleure contribution de l’individu dans la société. La vie en groupe (hétérogène), dans un contexte inhabituel doit permettre à chacun de se trouver une voie correspondant à ses besoins propres et à sa future place dans la société.
- Décentralisation : L’Europe est un rassemblement de pays. La France est aussi une assemblée de régions diverses qui ont une identité propre et des besoins différents. Il serait opportun de prendre en compte cette diversité dans le contexte d’un service civique.
- Acquisition de compétences de bases : Ce service devrait aussi permettre à tous d’obtenir des compétences nécessaires à la vie en société, et aussi des compétences individuelles si désirées, voire indispensables.
Durée
Les participants doivent avoir une certaine flexibilité pour ce service. Celui-ci ne doit pas nuire au développement de l’individu.
Si les objectifs ci-dessus sont acceptés, ils nécessitent un certain temps pour les acquérir. La durée de 12 mois peut sembler longue et contraignante. A l’inverse, 2 ou 3 mois semblent trop peu pour couvrir ces objectifs, et surtout pour établir la cohésion et des notions de responsabilité dont la nation aurait besoin. Certaines tâches nécessiteraient une formation plus longue pour être efficientes.
Une durée de 9 mois semblerait appropriée, et permettrait l’acquisition des compétences réelles et indispensables.
Acteurs et responsabilité
Compte tenu des objectifs ci-dessus, il semblerait opportun que ce service civique soit géré dans un premier temps par les régions. Il incomberait à chaque région de coordonner les activités selon ses besoins et ses ressources. Ceci permettrait une gestion efficace, adaptée, et aussi pourrait réduire certaines contraintes logistiques et sociales pour les participants, tout en réduisant les frais.
Les bases et les règles doivent rester nationales. De ce fait, les instances nationales de la santé, de la culture, de la défense, doivent contribuer au soutien et au concept du Service Civique en instaurant des demandes minimums aux participants.
Il est bien sûr possible d’étendre ce Service Civique à l’ensemble du pays dans une des étapes du service.
Etapes
L’ancien service militaire fort contraignant obligeait souvent les jeunes à interrompre des études, des formations et un travail pendant 12 à 18 mois. Par contre un service trop court n’aurait pas beaucoup de sens pour atteindre les objectifs ci-dessus.
La suggestion faite ici serait de comptabiliser 9 mois, en trois étapes de 3 mois. 3 mois ininterrompus seraient nécessaires pour acquérir un ou 2 objectifs énoncés. La possibilité serait donnée aux participants d’opter pour 3 phases consécutives totalisant 9 mois donc, ou de partager ces 3 étapes en 3 portions égales interrompues par un maximum d’un an. La première solution permettrait, après l’année scolaire, de compléter les 9 mois de Service Civique, laissant 3 mois pour la poursuite des études ou l’entrée dans la vie active. La deuxième solution permettrait a ceux qui désireraient ne pas perdre de temps de faire des étapes l’été par exemple pour éviter une coupure dans la poursuite de leurs études.
Les 3 étapes doivent être différentes en activité et pourquoi pas en géographie suivant les besoins.
Etape 1 (3 mois) :
- Lieu : Les personnes appelées le seraient strictement dans leurs régions de résidence.
- Focus : L’orientation de cette étape serait sur la protection du patrimoine et de l’environnement.
- Activités : La région, après un rappel des particularités culturelles historiques et géographique et des formations de bases, assignerait les participants à des tâches précises d’utilité publique pour le bénéfice de la région. Ces taches doivent être à la fois éducatives et une sensibilisation sur le patrimoine (Architectural, historique, culturel, et Economique) et sur l’environnement.
- Résultat : Sensibilisation sur les besoins et les atouts de la région – formation de base sur le travail et besoins des communautés – Les participants seraient évalués sur leur implication (note des gestionnaires, des bénéficiaires, des participants).
Etape 2 (3 mois):
Les modalités seront dépendantes de l’évaluation faites dans l’étape 1. Les meilleurs notés auront les premiers choix
- Lieu : Une autre région au choix (d’après les notes pour découvrir la France).
- Focus : L’orientation de cette étape serait sur l’humain et la santé
- Activités : Les participants devraient acquérir toutes les bases sur les premiers secours, ainsi que les bases de santé et de nutrition. Les demandes de service seraient reliées à la prise en charge des citoyens en difficulté – par contre ils devraient servir de soutien sur des taches liées à la santé, aux personnes en difficulté, ou aux personnes âgées dépendantes.
- Résultat : Toutes les compétences minimums de citoyens pourraient être acquises – Une évaluation sera établie, comme pour l’étape 1.
Etape 3 (3 mois):
Cette étape doit être la plus déterminante aux participants. Elle doit devenir une étape désirée avec plus de variation suivant les choix. Les modalités seront dépendantes de l’évaluation faites dans l’étape 1 et 2. Les meilleurs notés auraient les premiers choix.
- Lieu : Une autre région au choix (d’après les notes pour découvrir la France), voire même des contributions à l’extérieur du pays.
- Focus : Cette étape serait pour le participant d’affiner des acquis, compétences et connaissance dans des domaines qui lui serait propre.
- Activités : suivant les évaluations faites dans les 2 étapes précédentes, le participant pourra choisir plusieurs options disponibles, l’une d’elle pourrait être militaire si désiré, mais pourrait aussi inclure des formations de permis de conduire (voiture, bateau…) ou de coopération. Il serait demandé au participant de contribuer à un projet d’ordre national. De plus les participants auraient la possibilité de préparer leur avenir avec l’appui de conseillers éducatifs ou professionnels.
- Résultat : Complétude des étapes, évaluation générale, et listes de compétences ou diplômes acquis, et bilan final.
Ces trois étapes devraient être suivies par tous. Les évaluations obtenues pourraient faire l’objet de bonus ou de soutient pour le participant pour l’attribution des bourses ou autres aides. Le bilan final ne pourrait refléter que les acquis et évaluations positives.
Ce système pourrait en inciter beaucoup à exceller dans ce Service Civique au vu de bénéfices potentiels. Il apporterait une meilleure cohésion sociale (Appartenance à un groupe), une base saine de citoyen sensible au patrimoine, à la culture, au développement de compétences altruistes, et d’intégration et d’appartenance a une communauté.