Le petit livre vert de la société Francaise
Problème
Depuis de nombreuses années la France se poser des questions sur sa position dans ce monde qui ne cesse de métamorphoser. Les évènements terroristes, les conflits mondiaux, les problèmes économiques globaux tous générant des influx, des migrations incontrôlables incitent beaucoup à remettre en question les principes de l’appartenance à la France. Que de débats, que de discussions pour justifier ou une ouverture, ou des restrictions, tous déguisés en concepts philosophiques ou historiques, mais généralement stériles sur les fondements de la république française.
L’immigration n’est pas une simple affaire. Ses principes sont différents dans chaque pays et reflètent les aspirations et craintes des pays. Avec des expériences multiples d’immigration, je suis assez bien placé pour commenter son influence sur la société : né en France, une première immigration aux Etats Unis, puis une seconde en Allemagne pre-Schengen, suivit d’une seconde aux Etats Unis, et enfin un retour en France. De devoir répondre aux demandes d’immigration à maintes reprises, force à se poser les vraies questions sur l’appartenance à une nation.
De nombreuses années se sont écoulées depuis mon départ initial. Les changements économiques, et de société influencent des mutations, auxquelles personne ne s’attend. Les perspectives évoluent également, comme les espérances et aspirations. Mais il y a certaines choses qui surprennent spécifiquement en France. Tout en admettant que je me pose en observateur subjectif de part mes origines françaises, il faut quand même reconnaître certains aspects surprenants.
Place de la France dans le monde
Quand on a la chance de s’installer dans un pays à long terme, on s’imprègne doucement des différences de société. Après une courte période d’ébahissement sur cette nouvelle société adoptive, Il s’ensuit toujours une période de défense de la culture d’origine se remémorant les qualités, oubliant les defaults. Cette période de rejet partiel de la nouvelle culture adoptive est remplie de nostalgie. Celle-ci s’estompe, et doit s’estomper pour assimiler les nouvelles règles et comportements. On doit s’adapter ou partir. Si l’on s’adapte, on acquière en supplément une autre vision de son monde d’origine, plus basée sur les différences fondamentales et non les détails techniques qui gênait le quotidien depuis l’arrivée. On est véritablement intégré, si l’on vit seulement avec des « locaux » et non en semi-exil c’est à dire entouré de ses anciens congénères, en communauté restreinte ou entre collègues, ce qui est la cas de beaucoup d’expatriés d’entreprise. Si on est vraiment intégré donc, on s’aperçoit vite que son pays d’origine n’intéresse pas grand monde. Les grands faits d’histoire que l’on a appris à l’école, la culture si importante, la place si prépondérante de la France dans le monde, sont ramenés à quelques faits innocents par la population locale. La place de la France dans le monde est placée à sa juste valeur, c’est à dire à la place d’un petit pays d’Europe et d’un tout petit pays du monde. Les possibles grandes avancées philosophiques, scientifiques, culturelles, ou même industrielles que l’ont nous a enseigné, sont maintenant noyées dans l’immensité des cultures mondiales où les origines françaises sont diluées et n’intéressent personnes. De plus, les 20eme et 21eme siècles ont vu une croissance exponentielle des avancées scientifiques dont la contribution de la France a probablement été égal à son rang économique, donc non remarquable. Depuis l’étranger, la France garde une petite aura de spécificité et d’intérêt lié principalement à son attrait touristique basé sur des emblèmes historique (la tour Eiffel, le mont Saint Michel – les monuments encore les plus visités dans le monde), et un style de vie parfois envié basé sur une gastronomie encore spécifique. En France, on mépriserait cette perception diminuée des valeurs françaises, mais c’est malheureusement la dure réalité. Le citoyen global moyen se concentre sur sa culture et tire la couverture vers ses racines y entrainant et adoptant histoire, science, philosophie.
Une caractéristique reconnue de la France est malheureusement l’arrogance. La France ce voit encore grande, et se croit encore grande. Ceci ajoute à cette perception d’arrogance, et donc au désir des pays étrangers de diminuer son influence passée. Se voyant encore grande, la France tend à faire fi du besoin de défendre son passé et son identité. Depuis l’étranger, les petites choses que l’on pensait très spécifiques à la France sont absorbées par d’autres pays. Chacun à ses exemples, mais les contributions scientifiques de la France en sciences, comme Mandelbrot, Lamarck, Poincaré, Curie, Lumière n’apparaissent jamais dans les livres appropriés, ou les documentaires modernes. La dominance anglo-saxonne en général et maintenant des pays d’Asie, a aidé à noyer totalement l’héritage français, que la France faute à l’arrogance, ou flemme ne défend pas. La France disparaît doucement de la scène mondiale. Demandez à un américain même un peu informé de quel pays vient d’Artagnan, les Celtes, sans oser demander le nom de quelques hommes célèbres français. Les français sont systématiquement enlevés et remplacés dans la plupart des films hollywoodiens qui sont devenus le socle de la culture moderne. Les Etats Unis sont peut-être les meilleurs dans cet exercice. Les enfants à l’école Américaine, n’ont rien appris sur Lafayette, sur l’achat à la France de la Louisiane, qui comprenait pratiquement tout le centre et Ouest des Etats Unis. On apprend la découverte de l’Ouest par l’expédition des « premiers » pionniers Lewis and Clark qui ont tracé la route de l’Ouest, en omettant qu’ils nécessitaient des traducteurs français pour pouvoir parler aux indiens. Dans ce nouveau monde d’internet et de connexion électronique ou la rapidité prime et le détail importe peu, la France disparaît encore plus rapidement. Le français, lui, hausse les épaules. Il est dans son arbre. Il ne voit certainement pas au delà de la forêt, et ne voit même pas que sa foret diminue à grande vitesse. Bien que parfois les intentions soient bonnes, les résultats sont souvent contraires aux espérances. Par exemple, l’ouverture en grande pompe d’un musé sur l’esclavage à Nantes, a valu, depuis l’étranger, un focus sur le passé abominable des français sur ce point alors que en comparaison, ses voisins, Anglais, hollandais, Portugais ou espagnols et bien évidement Américains sont bien plus répréhensibles, mais jamais mis en avant par ceux-ci. La France se voit encore meneur des avancées sociales, avec les acquis de sécurité de travail, de vacances de retraites de santé au dessus des autres pays développés. Malgré tout cela, le français sur son arbre en demande encore à cout de grèves incessantes. Le résultat est encore inverse à l’espérance. Au lieu de passer pour un exemple, la système à la française est perçu comme inefficace et ridicule, et le français encore comme arrogant et fainéant.
La Politique :
Il n’en fallait pas plus aux autres pays pour montrer la France du doigt avec les cumules d’erreurs, de manques de performances, de scandales des gouvernements actuels et précédents. D’ailleurs la France se classent au peu glorieux rang de 22eme a 30eme (suivant l’organisme d’évaluation) sur la corruption, loin derrière la plupart des pays Européens et développés. Les nombreux parties politiques, qui faisaient la fierté du système français s’écorchent entre eux, les extrêmes sont toujours très présents, et les élus sont pratiquement élus et interchangeable à vie. La politique française ne se renouvelle pas et se cachent derrière des principes archaïques. L’administration française est elle-même archaïque, et totalement inadapté aux choix fait sur l’Europe il y a quelques décennies. La France est toujours ultra centralisé comparé a ses voisins, a de multiples niveaux totalement illisibles à la population, avec, des régions, des préfets, des départements, des communes, des communautés de communes dont les compétences sont au mieux flous, au pire duplicité maintes fois et inefficaces. Le résultat a des effets sur la complexité de l’administration française. L’effet est surtout économique. Aucun politique n’ose vraiment s’attaquer à ce fléau si français: le fonctionnariat. Et pour cause : les politiques et ses dirigeants et membres sont partie intégrante de cet organisme. Pratiquement aucun politique ne vient de l’industrie ou du service. Ils passent leurs carrières dans la fonction publique profitant au gré des élections gagnées ou perdues à des postes aussi lucratifs que fictifs et/ou accumulés. Ces hauts fonctionnaires accumulent positions, salaires, retraites, avantages, une preuve que ces fonctions sont superflues. L’effet négatif sur l’économie ne se borne pas seulement à ces hauts fonctionnaires aussi nombreux qu’inutiles. Les structures administratives sont déconnectées, avec des organisations différentes pour tous les niveaux administratifs cités plus haut, mais aussi les fonctions de services qui ont toutes leurs propres systèmes indépendants. Le résultat est flagrant. Alors que dans les années 90s, le pourcentage de fonctionnaires était déjà haut à 15% de la population active, mais similaire aux autres pays (Allemagne 13%, EUA 12%, Belgique 15%, Italie 16%, Grèce 17%), la France a continué à l’agrandir. En 2010, la plupart des pays ont descendu ce pourcentage en dessous de 10% (Allemagne, EUA, et autres) quand la Grèce est passé a 20% (pas surprenant), et la France près de 25%. Une catastrophe économique donc où 25% de la population active ne produit pas et coute à la société, comparé a 10% pour les concurrents. Il devrait être évident que ceci représente le plus gros challenge pour la France, mais le système s’auto protège. Les comptes sont faciles. Des politiciens partis intégrantes du système n’offrent aucune option. 25% des électeurs sont forcement acquis à cette cause, plus certainement un autre 25% de concubins ou partenaires de fonctionnaires. Donc 50% de la population profite de cette situation qui prône ce statuquo avec des partis politiques tous complice.
L’économie :
La France a donc un handicap économique sur ces concurrents. Le reste devrait être similaires aux autres pays. Elle a fait des choix judicieux dans le passé avec une production électrique basée sur l’hydroélectrique et le nucléaire, ce qui réduit la dépendance sur le pétrole. Une décision sage car elle ne dispose pas de l’avantage considérable de l’Angleterre de la Norvège ou des Etats Unis, tous net producteur de pétrole, ou de celle de l’Allemagne producteur de charbon ce qui en fait le plus gros pollueur d’Europe. Malgré cela, la France a deux autres handicaps : Une perception erronée de son image, et un syndicalisme absent. Les politiques qui n’ont aucune expérience commerciale prônent tous une production efficace, et des produits de haute qualité et à grosse valeur ajouté. La France y croit. Rien d’aberrent dans ces propos, sauf que pour être efficace et qualitatif, il faut les conditions appropriées. La perception de la France sur la qualité est très basse à l’étranger. L’image de la qualité est plus importante que la qualité elle-même. La qualité est une culture, et le monde français qui se dit « latin » montre simplement une attitude non appropriée qui pourrait générer une marge plus grande de ses produits. La productivité n’est pas au rendez-vous non plus, avec des charges très élevées, une administration lourde et inefficace. Le deuxième handicap est le manque de syndicalisme. Pour l’avoir expérimenté dans plusieurs pays d’Europe, contrairement à ce que l’on peut penser, la France manque de syndicats efficaces. Les nombreux organismes, qui se nomment eux mêmes Syndicats en France, sont justes des partis politiques déguisés dont les actions sont toujours en conflit avec les entreprises. Ce système syndical ne devrait plus exister. Il n’y a pas ou peu de syndicats soutenant les travailleurs d’une industrie ou d’un secteurs. Tous ces organismes, CGT, CFDT, FO, CFTS, UNSA sont présents ensembles dans les entreprises et se querellent dans chaque débat. De fait, très peu de français sont syndiqués, et les travailleurs n’obtiennent pas le soutien des syndicats Allemands ou anglais unis à l’intérieur d’une industrie, en symbiose avec les besoins spécifique de chaque industrie. Les Syndicats français se querellent entre eux, ne proposent jamais de solutions aux entreprises, et surenchérissent des appels constants à la grève pour montrer leur pouvoir respectif, leur seul moyen de prouver leur existence. Ces syndicats utilisent très souvent la fameuse SNCF toujours prête à sauter sur l’occasion pour créer un gène maximal à la population et à l’industrie. Une catastrophe économique et d’image de la France.
Les Medias :
Le niveau informatif des médias a beaucoup diminué dans le monde. Internet et la compétition à pratiquement tué la presse écrite de part le monde. La demande pour des informations de plus en plus rapide et la compétition médiatique tend vers de la superficialité sur les sujets. Le monde des media s’est donc tourné vers du journalisme toujours moins spécialisé et axé sur le sensationnel. L’internet accroit cette tendance. La France est dans cette même lignée, et les journalistes sont de moins en moins compétents. La France de plus, bien qu’elle le dénie, copie systématiquement les formats Anglo-saxons. Le problème est que la France ce voudrait encore intellectuelle ce qui n’est pas compatible avec ce format de sensation et de rapidité. Les débats tendent à inviter des caractères plus excentriques qu’auparavant face à des journalistes auxquels on ne demande aucune préparation, expérience ou culture. Comme la politique et le journalisme sont en symbiose parfaite, en France comme ailleurs, on obtient les politiciens que l’on mérite, ceux qui peuvent faire des éclats et du « buzz » où le fond n’importe plus. Cet intellectualisme d’apparat entraine, en France peut-être plus qu’ailleurs, le désir du politiquement correct. Il faut s’offusquer immédiatement de chaque écart de langage. Ce qui s’ensuit est un groupe politique extrêmement prudent sur les choix de mots ou des idées face à un journalisme juste à l’affut du moindre écart. Dans la Presse il faut se lamenter de tous les maux du monde, du terrorisme, aux refugiés. Il y a la course aux sentiments, ce qui fait que l’on n’adresse plus les problèmes de fond et certainement pas les solutions, de peur de se perdre avec un petit écart de langage qui pourrait faire le repas du journaliste à l’affut. Le terrorisme, est en grande partie le résultat d’une presse aussi médiocre que profiteuse. Cette presse du sensationnel vit des actes de terreur. Une attaque vaut des milliers d’heure de couverture médiatique, des interviews en compétition, des audimats. De plus l’hypocrisie et la part d’audience interdit toute négativité sur les victimes ou les terroristes. Les terroristes ont toujours la part belle, et donc grâce aux media réussissent de toutes façons leurs coups. Il paraît que plus de 2,000 reportages ont été émis sur la vie des terroristes de Paris, et à peine 20 sur les policiers décédés. Ceci est pratiquement un outrage et devrait paraître à tous comme un soutient au terrorisme. Qu’elle chaine de télévision oserait appeler les terroristes, sans leur noms, et les nommer simplement « idiots » et ne faire aucun reportage sur leur vie. Les détails de leur parcours incitent certainement bien des jeunes perdus en recherche de publicité à ce lancer dans l’aventure.
Que Faire ?
Avec toutes ces critiques, que peut-on attendre de la France. N’y-a-t-il aucun espoir ? La France suit le monde, et a peu d’influence. Son aura a disparu et disparaît de plus en plus… Mais oui! Il peut y avoir de l’espoir. Mon expérience et ma réflexion m’ont redirigé vers la France. Pourquoi ? Si un pays a une chance de redonner au monde une nouvelle direction, cela pourrait-être la France.
La France a quand même une histoire assez particulière, qu’elle doit apprendre à se vendre mieux. De part le monde, on connaît un peu les révolutions Chinoise et Russe, si l’on vient de ces régions, mais beaucoup mieux la Révolution Américaine. Pour connaître la révolution Française Il faut être historien ou Francophile passionné. La culture des EUA est vendue au travers de sa grande révolution de 1776 vers une société la plus démocratique du monde. Si l’on se montre un peu critique, envers cette révolution, on pourrait parler simplement d’une décolonisation contre un pays en guerre en Europe et dont l’autorité n’avait plus raison d’être. Une Nation en pleine croissance, dont la structure n’avait que quelques décennies, s’est logiquement rebellé contre une autorité lointaine et isolée. Ceci n’a rien à voir avec le renversement d’un régime millénaire, d’une culture qui implique un changement radical de toutes les institutions et fonctionnement. La révolution Française est une révolution idéaliste, et non simplement économique et logique. La révolution Française était interne, mais externe car entouré de pays hostiles à la France et surtout à ses nouvelles idées, ce qui n’était pas du tout le cas pour les autres révolutions. La révolution a duré des décennies. D’ailleurs la France est toujours entourée de pays qui n’ont pas osé passer le pas, même aujourd’hui : Le Royaume Uni, les monarchies Belges et Hollandaise, et même l’Espagne. La France a donc eu une vraie révolution, violente, et très longue, contre le monde et tous ses voisins. Ceci devrait faire de la France un exemple dans le monde, dont les Français, anciens et nouveaux devraient reconnaître et être fier.
Ce n’est pas seulement cette fierté qui devrait former l’identité française. Comme Français à l’étranger, il m’a été très clair, que cette révolution française n’avait pas pris la notoriété méritée, mais surtout que personne ne comprend que la révolution française était celle d’un peuple contre les autorités qui dirigeaient le monde et les idées: La nobilité et le clergé. La lutte contre le clergé et donc contre la religion, est ce qui distingue la France de toutes les autres révolutions. La religion avait fait main basse sur la vie du monde. Tous, Français et autres, avaient été élevé dans un monde religieux qui promettait une vie meilleur dans l’Au-delà. Faire face a cela a été une révolution intellectuelle sans précèdent. Une nation se réveille soudain et décide de rejeter toutes les conventions vieilles de plusieurs millénaires, des cultures, une éducation, une sécurité morale, une raison de vivre et de mourir. Aucun peuple n’a osé faire cela et la plupart n’ont pas encore osé, même les plus grands pays. Quelle vision morale et intellectuelle ont osé ces Français ? La France a cassé tout les tabous, a voulu même changer un calendrier que le monde n’a pas adopté. Elle a brisé tous les acquis vieux de millénaire. La France a donné l’exemple. Elle peut encore donner l’exemple au monde encore très craintif sur ce plan. De par ce changement radical intellectuel moral et éthique, il a fallu continué encore plus de 100 ans pour que la révolution s’établisse avec une vraie séparation de l’état et des religions en 1900. La France n’a plus eu besoin de la religion. Aujourd’hui, la France est le pays avec le moins de personne de confession religieuse : un pays vraiment libre de penser. Les autres en sont très loin, comme le montre certaines études démographiques, ou par exemple l’on voit que 80% des américains croient encore que l’homme a été créé il y a 10,000 ans. Tous les pays du monde sont derrière la France sur ce point, même certains voisins comme le Royaume Unis justement avec encore 40%. La France montre l’exemple intellectuel. Aujourd’hui, la France est le seul pays ou l’on peut être libre des religions : le seul pays moral, intellectuel et libre.
L’identité française, c’est cela : Un vraie liberté intellectuelle. Une liberté avec des religions comme les Etats Unis n’est pas une vraie liberté, prise par les carcans d’une ou plusieurs religions qui dictent les actions de chacun, ou qui permettent de se cacher derrière ses principes partisans, aléatoires, violents, et discriminatoires. La France reste le seul refuge pour les gens de tous pays ouvert et intellectuellement libre, sans les tabous religieux et ses principes violents et anti-moraux.
L’identité Française, c’est cela : Il faudrait que les Français le reconnaissent de nouveau. C’est un pays vraiment libre. Le seul. Il faut que son peuple, ses dirigeants le mette en avant. Il faut qu’ils adressent le monde en ces termes. Il faut oser continuer ce que l’on a fait il y a plus de 200 ans. Sans jamais attaquer personne, simplement dire que la France est un pays libre sans contrainte religieuse, un pays, savant, ouvert à tout, et non fermé sur des principes. Les dirigeants doivent être Français, c’est à dire, pas nécessairement né en France, mais Français d’adoption de liberté intellectuelle. La France est un Asile. La presse et la politique doivent redevenir Française, d’après ces principes. La France doit avoir des frontières ouvertes à tous car elle est le seul refuge de liberté. Mais il doit être clair que la liberté doit être totale. La France ne doit pas créer de groupe, associations qui impliquent une restriction de liberté intellectuelle, ou construire des endroits ou elle est promue. La France ne doit pas converser avec les institutions religieuses pour accepter des compromis. La France ne doit certainement pas non plus bouter les opprimés intellectuels hors de France, mais elle ne doit en aucun cas soutenir, financièrement ou autres le développement de ses institutions qui promeuvent les discriminations.
La France est redevenu mon refuge, car il n’y en a pas d’autres dans le monde. Il faut protéger cette liberté et donc combattre les dogmes chrétiens qui survivent ici ou qui essaient de s’insurger tous encore avec leurs passés abominables et ses écrits sauvages cruels, discriminatoires tous contraires à la liberté, l’égalité, et la fraternité.
Depuis de nombreuses années la France se poser des questions sur sa position dans ce monde qui ne cesse de métamorphoser. Les évènements terroristes, les conflits mondiaux, les problèmes économiques globaux tous générant des influx, des migrations incontrôlables incitent beaucoup à remettre en question les principes de l’appartenance à la France. Que de débats, que de discussions pour justifier ou une ouverture, ou des restrictions, tous déguisés en concepts philosophiques ou historiques, mais généralement stériles sur les fondements de la république française.
L’immigration n’est pas une simple affaire. Ses principes sont différents dans chaque pays et reflètent les aspirations et craintes des pays. Avec des expériences multiples d’immigration, je suis assez bien placé pour commenter son influence sur la société : né en France, une première immigration aux Etats Unis, puis une seconde en Allemagne pre-Schengen, suivit d’une seconde aux Etats Unis, et enfin un retour en France. De devoir répondre aux demandes d’immigration à maintes reprises, force à se poser les vraies questions sur l’appartenance à une nation.
De nombreuses années se sont écoulées depuis mon départ initial. Les changements économiques, et de société influencent des mutations, auxquelles personne ne s’attend. Les perspectives évoluent également, comme les espérances et aspirations. Mais il y a certaines choses qui surprennent spécifiquement en France. Tout en admettant que je me pose en observateur subjectif de part mes origines françaises, il faut quand même reconnaître certains aspects surprenants.
Place de la France dans le monde
Quand on a la chance de s’installer dans un pays à long terme, on s’imprègne doucement des différences de société. Après une courte période d’ébahissement sur cette nouvelle société adoptive, Il s’ensuit toujours une période de défense de la culture d’origine se remémorant les qualités, oubliant les defaults. Cette période de rejet partiel de la nouvelle culture adoptive est remplie de nostalgie. Celle-ci s’estompe, et doit s’estomper pour assimiler les nouvelles règles et comportements. On doit s’adapter ou partir. Si l’on s’adapte, on acquière en supplément une autre vision de son monde d’origine, plus basée sur les différences fondamentales et non les détails techniques qui gênait le quotidien depuis l’arrivée. On est véritablement intégré, si l’on vit seulement avec des « locaux » et non en semi-exil c’est à dire entouré de ses anciens congénères, en communauté restreinte ou entre collègues, ce qui est la cas de beaucoup d’expatriés d’entreprise. Si on est vraiment intégré donc, on s’aperçoit vite que son pays d’origine n’intéresse pas grand monde. Les grands faits d’histoire que l’on a appris à l’école, la culture si importante, la place si prépondérante de la France dans le monde, sont ramenés à quelques faits innocents par la population locale. La place de la France dans le monde est placée à sa juste valeur, c’est à dire à la place d’un petit pays d’Europe et d’un tout petit pays du monde. Les possibles grandes avancées philosophiques, scientifiques, culturelles, ou même industrielles que l’ont nous a enseigné, sont maintenant noyées dans l’immensité des cultures mondiales où les origines françaises sont diluées et n’intéressent personnes. De plus, les 20eme et 21eme siècles ont vu une croissance exponentielle des avancées scientifiques dont la contribution de la France a probablement été égal à son rang économique, donc non remarquable. Depuis l’étranger, la France garde une petite aura de spécificité et d’intérêt lié principalement à son attrait touristique basé sur des emblèmes historique (la tour Eiffel, le mont Saint Michel – les monuments encore les plus visités dans le monde), et un style de vie parfois envié basé sur une gastronomie encore spécifique. En France, on mépriserait cette perception diminuée des valeurs françaises, mais c’est malheureusement la dure réalité. Le citoyen global moyen se concentre sur sa culture et tire la couverture vers ses racines y entrainant et adoptant histoire, science, philosophie.
Une caractéristique reconnue de la France est malheureusement l’arrogance. La France ce voit encore grande, et se croit encore grande. Ceci ajoute à cette perception d’arrogance, et donc au désir des pays étrangers de diminuer son influence passée. Se voyant encore grande, la France tend à faire fi du besoin de défendre son passé et son identité. Depuis l’étranger, les petites choses que l’on pensait très spécifiques à la France sont absorbées par d’autres pays. Chacun à ses exemples, mais les contributions scientifiques de la France en sciences, comme Mandelbrot, Lamarck, Poincaré, Curie, Lumière n’apparaissent jamais dans les livres appropriés, ou les documentaires modernes. La dominance anglo-saxonne en général et maintenant des pays d’Asie, a aidé à noyer totalement l’héritage français, que la France faute à l’arrogance, ou flemme ne défend pas. La France disparaît doucement de la scène mondiale. Demandez à un américain même un peu informé de quel pays vient d’Artagnan, les Celtes, sans oser demander le nom de quelques hommes célèbres français. Les français sont systématiquement enlevés et remplacés dans la plupart des films hollywoodiens qui sont devenus le socle de la culture moderne. Les Etats Unis sont peut-être les meilleurs dans cet exercice. Les enfants à l’école Américaine, n’ont rien appris sur Lafayette, sur l’achat à la France de la Louisiane, qui comprenait pratiquement tout le centre et Ouest des Etats Unis. On apprend la découverte de l’Ouest par l’expédition des « premiers » pionniers Lewis and Clark qui ont tracé la route de l’Ouest, en omettant qu’ils nécessitaient des traducteurs français pour pouvoir parler aux indiens. Dans ce nouveau monde d’internet et de connexion électronique ou la rapidité prime et le détail importe peu, la France disparaît encore plus rapidement. Le français, lui, hausse les épaules. Il est dans son arbre. Il ne voit certainement pas au delà de la forêt, et ne voit même pas que sa foret diminue à grande vitesse. Bien que parfois les intentions soient bonnes, les résultats sont souvent contraires aux espérances. Par exemple, l’ouverture en grande pompe d’un musé sur l’esclavage à Nantes, a valu, depuis l’étranger, un focus sur le passé abominable des français sur ce point alors que en comparaison, ses voisins, Anglais, hollandais, Portugais ou espagnols et bien évidement Américains sont bien plus répréhensibles, mais jamais mis en avant par ceux-ci. La France se voit encore meneur des avancées sociales, avec les acquis de sécurité de travail, de vacances de retraites de santé au dessus des autres pays développés. Malgré tout cela, le français sur son arbre en demande encore à cout de grèves incessantes. Le résultat est encore inverse à l’espérance. Au lieu de passer pour un exemple, la système à la française est perçu comme inefficace et ridicule, et le français encore comme arrogant et fainéant.
La Politique :
Il n’en fallait pas plus aux autres pays pour montrer la France du doigt avec les cumules d’erreurs, de manques de performances, de scandales des gouvernements actuels et précédents. D’ailleurs la France se classent au peu glorieux rang de 22eme a 30eme (suivant l’organisme d’évaluation) sur la corruption, loin derrière la plupart des pays Européens et développés. Les nombreux parties politiques, qui faisaient la fierté du système français s’écorchent entre eux, les extrêmes sont toujours très présents, et les élus sont pratiquement élus et interchangeable à vie. La politique française ne se renouvelle pas et se cachent derrière des principes archaïques. L’administration française est elle-même archaïque, et totalement inadapté aux choix fait sur l’Europe il y a quelques décennies. La France est toujours ultra centralisé comparé a ses voisins, a de multiples niveaux totalement illisibles à la population, avec, des régions, des préfets, des départements, des communes, des communautés de communes dont les compétences sont au mieux flous, au pire duplicité maintes fois et inefficaces. Le résultat a des effets sur la complexité de l’administration française. L’effet est surtout économique. Aucun politique n’ose vraiment s’attaquer à ce fléau si français: le fonctionnariat. Et pour cause : les politiques et ses dirigeants et membres sont partie intégrante de cet organisme. Pratiquement aucun politique ne vient de l’industrie ou du service. Ils passent leurs carrières dans la fonction publique profitant au gré des élections gagnées ou perdues à des postes aussi lucratifs que fictifs et/ou accumulés. Ces hauts fonctionnaires accumulent positions, salaires, retraites, avantages, une preuve que ces fonctions sont superflues. L’effet négatif sur l’économie ne se borne pas seulement à ces hauts fonctionnaires aussi nombreux qu’inutiles. Les structures administratives sont déconnectées, avec des organisations différentes pour tous les niveaux administratifs cités plus haut, mais aussi les fonctions de services qui ont toutes leurs propres systèmes indépendants. Le résultat est flagrant. Alors que dans les années 90s, le pourcentage de fonctionnaires était déjà haut à 15% de la population active, mais similaire aux autres pays (Allemagne 13%, EUA 12%, Belgique 15%, Italie 16%, Grèce 17%), la France a continué à l’agrandir. En 2010, la plupart des pays ont descendu ce pourcentage en dessous de 10% (Allemagne, EUA, et autres) quand la Grèce est passé a 20% (pas surprenant), et la France près de 25%. Une catastrophe économique donc où 25% de la population active ne produit pas et coute à la société, comparé a 10% pour les concurrents. Il devrait être évident que ceci représente le plus gros challenge pour la France, mais le système s’auto protège. Les comptes sont faciles. Des politiciens partis intégrantes du système n’offrent aucune option. 25% des électeurs sont forcement acquis à cette cause, plus certainement un autre 25% de concubins ou partenaires de fonctionnaires. Donc 50% de la population profite de cette situation qui prône ce statuquo avec des partis politiques tous complice.
L’économie :
La France a donc un handicap économique sur ces concurrents. Le reste devrait être similaires aux autres pays. Elle a fait des choix judicieux dans le passé avec une production électrique basée sur l’hydroélectrique et le nucléaire, ce qui réduit la dépendance sur le pétrole. Une décision sage car elle ne dispose pas de l’avantage considérable de l’Angleterre de la Norvège ou des Etats Unis, tous net producteur de pétrole, ou de celle de l’Allemagne producteur de charbon ce qui en fait le plus gros pollueur d’Europe. Malgré cela, la France a deux autres handicaps : Une perception erronée de son image, et un syndicalisme absent. Les politiques qui n’ont aucune expérience commerciale prônent tous une production efficace, et des produits de haute qualité et à grosse valeur ajouté. La France y croit. Rien d’aberrent dans ces propos, sauf que pour être efficace et qualitatif, il faut les conditions appropriées. La perception de la France sur la qualité est très basse à l’étranger. L’image de la qualité est plus importante que la qualité elle-même. La qualité est une culture, et le monde français qui se dit « latin » montre simplement une attitude non appropriée qui pourrait générer une marge plus grande de ses produits. La productivité n’est pas au rendez-vous non plus, avec des charges très élevées, une administration lourde et inefficace. Le deuxième handicap est le manque de syndicalisme. Pour l’avoir expérimenté dans plusieurs pays d’Europe, contrairement à ce que l’on peut penser, la France manque de syndicats efficaces. Les nombreux organismes, qui se nomment eux mêmes Syndicats en France, sont justes des partis politiques déguisés dont les actions sont toujours en conflit avec les entreprises. Ce système syndical ne devrait plus exister. Il n’y a pas ou peu de syndicats soutenant les travailleurs d’une industrie ou d’un secteurs. Tous ces organismes, CGT, CFDT, FO, CFTS, UNSA sont présents ensembles dans les entreprises et se querellent dans chaque débat. De fait, très peu de français sont syndiqués, et les travailleurs n’obtiennent pas le soutien des syndicats Allemands ou anglais unis à l’intérieur d’une industrie, en symbiose avec les besoins spécifique de chaque industrie. Les Syndicats français se querellent entre eux, ne proposent jamais de solutions aux entreprises, et surenchérissent des appels constants à la grève pour montrer leur pouvoir respectif, leur seul moyen de prouver leur existence. Ces syndicats utilisent très souvent la fameuse SNCF toujours prête à sauter sur l’occasion pour créer un gène maximal à la population et à l’industrie. Une catastrophe économique et d’image de la France.
Les Medias :
Le niveau informatif des médias a beaucoup diminué dans le monde. Internet et la compétition à pratiquement tué la presse écrite de part le monde. La demande pour des informations de plus en plus rapide et la compétition médiatique tend vers de la superficialité sur les sujets. Le monde des media s’est donc tourné vers du journalisme toujours moins spécialisé et axé sur le sensationnel. L’internet accroit cette tendance. La France est dans cette même lignée, et les journalistes sont de moins en moins compétents. La France de plus, bien qu’elle le dénie, copie systématiquement les formats Anglo-saxons. Le problème est que la France ce voudrait encore intellectuelle ce qui n’est pas compatible avec ce format de sensation et de rapidité. Les débats tendent à inviter des caractères plus excentriques qu’auparavant face à des journalistes auxquels on ne demande aucune préparation, expérience ou culture. Comme la politique et le journalisme sont en symbiose parfaite, en France comme ailleurs, on obtient les politiciens que l’on mérite, ceux qui peuvent faire des éclats et du « buzz » où le fond n’importe plus. Cet intellectualisme d’apparat entraine, en France peut-être plus qu’ailleurs, le désir du politiquement correct. Il faut s’offusquer immédiatement de chaque écart de langage. Ce qui s’ensuit est un groupe politique extrêmement prudent sur les choix de mots ou des idées face à un journalisme juste à l’affut du moindre écart. Dans la Presse il faut se lamenter de tous les maux du monde, du terrorisme, aux refugiés. Il y a la course aux sentiments, ce qui fait que l’on n’adresse plus les problèmes de fond et certainement pas les solutions, de peur de se perdre avec un petit écart de langage qui pourrait faire le repas du journaliste à l’affut. Le terrorisme, est en grande partie le résultat d’une presse aussi médiocre que profiteuse. Cette presse du sensationnel vit des actes de terreur. Une attaque vaut des milliers d’heure de couverture médiatique, des interviews en compétition, des audimats. De plus l’hypocrisie et la part d’audience interdit toute négativité sur les victimes ou les terroristes. Les terroristes ont toujours la part belle, et donc grâce aux media réussissent de toutes façons leurs coups. Il paraît que plus de 2,000 reportages ont été émis sur la vie des terroristes de Paris, et à peine 20 sur les policiers décédés. Ceci est pratiquement un outrage et devrait paraître à tous comme un soutient au terrorisme. Qu’elle chaine de télévision oserait appeler les terroristes, sans leur noms, et les nommer simplement « idiots » et ne faire aucun reportage sur leur vie. Les détails de leur parcours incitent certainement bien des jeunes perdus en recherche de publicité à ce lancer dans l’aventure.
Que Faire ?
Avec toutes ces critiques, que peut-on attendre de la France. N’y-a-t-il aucun espoir ? La France suit le monde, et a peu d’influence. Son aura a disparu et disparaît de plus en plus… Mais oui! Il peut y avoir de l’espoir. Mon expérience et ma réflexion m’ont redirigé vers la France. Pourquoi ? Si un pays a une chance de redonner au monde une nouvelle direction, cela pourrait-être la France.
La France a quand même une histoire assez particulière, qu’elle doit apprendre à se vendre mieux. De part le monde, on connaît un peu les révolutions Chinoise et Russe, si l’on vient de ces régions, mais beaucoup mieux la Révolution Américaine. Pour connaître la révolution Française Il faut être historien ou Francophile passionné. La culture des EUA est vendue au travers de sa grande révolution de 1776 vers une société la plus démocratique du monde. Si l’on se montre un peu critique, envers cette révolution, on pourrait parler simplement d’une décolonisation contre un pays en guerre en Europe et dont l’autorité n’avait plus raison d’être. Une Nation en pleine croissance, dont la structure n’avait que quelques décennies, s’est logiquement rebellé contre une autorité lointaine et isolée. Ceci n’a rien à voir avec le renversement d’un régime millénaire, d’une culture qui implique un changement radical de toutes les institutions et fonctionnement. La révolution Française est une révolution idéaliste, et non simplement économique et logique. La révolution Française était interne, mais externe car entouré de pays hostiles à la France et surtout à ses nouvelles idées, ce qui n’était pas du tout le cas pour les autres révolutions. La révolution a duré des décennies. D’ailleurs la France est toujours entourée de pays qui n’ont pas osé passer le pas, même aujourd’hui : Le Royaume Uni, les monarchies Belges et Hollandaise, et même l’Espagne. La France a donc eu une vraie révolution, violente, et très longue, contre le monde et tous ses voisins. Ceci devrait faire de la France un exemple dans le monde, dont les Français, anciens et nouveaux devraient reconnaître et être fier.
Ce n’est pas seulement cette fierté qui devrait former l’identité française. Comme Français à l’étranger, il m’a été très clair, que cette révolution française n’avait pas pris la notoriété méritée, mais surtout que personne ne comprend que la révolution française était celle d’un peuple contre les autorités qui dirigeaient le monde et les idées: La nobilité et le clergé. La lutte contre le clergé et donc contre la religion, est ce qui distingue la France de toutes les autres révolutions. La religion avait fait main basse sur la vie du monde. Tous, Français et autres, avaient été élevé dans un monde religieux qui promettait une vie meilleur dans l’Au-delà. Faire face a cela a été une révolution intellectuelle sans précèdent. Une nation se réveille soudain et décide de rejeter toutes les conventions vieilles de plusieurs millénaires, des cultures, une éducation, une sécurité morale, une raison de vivre et de mourir. Aucun peuple n’a osé faire cela et la plupart n’ont pas encore osé, même les plus grands pays. Quelle vision morale et intellectuelle ont osé ces Français ? La France a cassé tout les tabous, a voulu même changer un calendrier que le monde n’a pas adopté. Elle a brisé tous les acquis vieux de millénaire. La France a donné l’exemple. Elle peut encore donner l’exemple au monde encore très craintif sur ce plan. De par ce changement radical intellectuel moral et éthique, il a fallu continué encore plus de 100 ans pour que la révolution s’établisse avec une vraie séparation de l’état et des religions en 1900. La France n’a plus eu besoin de la religion. Aujourd’hui, la France est le pays avec le moins de personne de confession religieuse : un pays vraiment libre de penser. Les autres en sont très loin, comme le montre certaines études démographiques, ou par exemple l’on voit que 80% des américains croient encore que l’homme a été créé il y a 10,000 ans. Tous les pays du monde sont derrière la France sur ce point, même certains voisins comme le Royaume Unis justement avec encore 40%. La France montre l’exemple intellectuel. Aujourd’hui, la France est le seul pays ou l’on peut être libre des religions : le seul pays moral, intellectuel et libre.
L’identité française, c’est cela : Un vraie liberté intellectuelle. Une liberté avec des religions comme les Etats Unis n’est pas une vraie liberté, prise par les carcans d’une ou plusieurs religions qui dictent les actions de chacun, ou qui permettent de se cacher derrière ses principes partisans, aléatoires, violents, et discriminatoires. La France reste le seul refuge pour les gens de tous pays ouvert et intellectuellement libre, sans les tabous religieux et ses principes violents et anti-moraux.
L’identité Française, c’est cela : Il faudrait que les Français le reconnaissent de nouveau. C’est un pays vraiment libre. Le seul. Il faut que son peuple, ses dirigeants le mette en avant. Il faut qu’ils adressent le monde en ces termes. Il faut oser continuer ce que l’on a fait il y a plus de 200 ans. Sans jamais attaquer personne, simplement dire que la France est un pays libre sans contrainte religieuse, un pays, savant, ouvert à tout, et non fermé sur des principes. Les dirigeants doivent être Français, c’est à dire, pas nécessairement né en France, mais Français d’adoption de liberté intellectuelle. La France est un Asile. La presse et la politique doivent redevenir Française, d’après ces principes. La France doit avoir des frontières ouvertes à tous car elle est le seul refuge de liberté. Mais il doit être clair que la liberté doit être totale. La France ne doit pas créer de groupe, associations qui impliquent une restriction de liberté intellectuelle, ou construire des endroits ou elle est promue. La France ne doit pas converser avec les institutions religieuses pour accepter des compromis. La France ne doit certainement pas non plus bouter les opprimés intellectuels hors de France, mais elle ne doit en aucun cas soutenir, financièrement ou autres le développement de ses institutions qui promeuvent les discriminations.
La France est redevenu mon refuge, car il n’y en a pas d’autres dans le monde. Il faut protéger cette liberté et donc combattre les dogmes chrétiens qui survivent ici ou qui essaient de s’insurger tous encore avec leurs passés abominables et ses écrits sauvages cruels, discriminatoires tous contraires à la liberté, l’égalité, et la fraternité.